La newsletter de mai
Grand tournant chez Baskets aux Pieds
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Alison, binôme de Julie en Suisse
Comment ? En vous présentant celles et ceux sans qui Baskets aux Pieds ne serait pas l’association que vous connaissez aujourd’hui. Celles et ceux sans qui les enfants ne pourraient pas être accompagnés ainsi dans leur maladie. Et enfin, celles et ceux sans qui vous ne liriez pas ces quelques lignes.
Mais... de qui parle-t-on ? Eh bien de ces Femmes et de ces Hommes engagés, qui se rendent régulièrement dans les services d'hémato-oncologie pédiatriques des hôpitaux de France.
De ces Femmes et de ces Hommes allant à la rencontre des soignants, des familles, mais aussi et surtout, des enfants. Accompagner, soulager, réconforter, motiver, consoler... ne sont autres que leurs mots d'ordre, leurs cris de guerre !
Ces Hommes et ces Femmes sont au nombre de 18 et ce sont nos intervenant(e)s hospitalier(ère)s, ou plutôt, nos pépites, nos précieux et une partie de notre grande famille solidaire !
Comme vous avez pu le lire les semaines précédentes, nous conjuguons très souvent Baskets aux Pieds en duo : nous avons rencontré Katy et Nicolas en Bretagne, Virginie et Laurie dans la Capitale, Sylvie et Laurent à Bordeaux, et enfin la semaine passée, Thomas et Adrien à Nancy.
Alors cette semaine, nous allons retrouver un nouveau binôme. Et celui-ci est particulier : il s’est constitué bien avant leur aventure Baskets aux Pieds, bien avant d’aller dans les hôpitaux. Car oui, notre invitée d’aujourd’hui connaît par cœur son double car elles sont liées par une amitié durable et sans faille.
Si vous nous suivez depuis le début de cette galerie de portraits, vous avez certainement deviné notre prochaine destination.
Nous allons rejoindre un pays qui attire de nombreuses célébrités, des acteurs, des sportifs, et pas uniquement pour ses montagnes ou son chocolat. Ce petit pays où il fait bon vivre. Ce petit pays qui offre des paysages à couper le souffle, une nature splendide où il fait bon se promener, marcher, courir. Allons prendre notre sac de rando, nos bâtons et allons retrouver Alison, le binôme de Julie que vous avez découverte lors du 10ème portrait. Ah oui, vous attendez des nouvelles de Julie et de son bébé ? Sachez que la petite Sofia a pointé le bout de son petit nez le 25 novembre dernier, et il se dit partout dans le canton du Valais que la Maman et le Papa sont les plus heureux du monde ! Bienvenue Sofia dans notre belle communauté BAP, bienvenue petit bout de chou <3
Bonjour Alison, heureux de te (re)retrouver après le podcast que nous avions eu le plaisir d’enregistrer tous les trois il y a quelques temps. Alison, peux-tu te présenter pour tous nos lecteurs qui n’auraient pas encore pris le temps de rejoindre le podcast ?
Je m’appelle Alison Decaillet, j’ai 34 ans et je suis mariée. Je viens de Suisse et je vis à Martigny. Dans ma vie professionnelle, je suis éducatrice sociale. J’interviens avec mon amie Julie, que vous avez découverte auparavant. Nous allons à l’hôpital de Sion en pédiatrie générale et à l’hôpital de Fribourg pour former les soignants. Et avant que tu me le demandes, oui, j’adore ma région que je t’invite à visiter ainsi que tous nos lecteurs car ici, c’est le paradis.
Dans la vie, tu carbures à quoi ?
D’un premier abord, je te dirais le sirop de cassis ! Non, pour être plus sérieuse, j’ai vraiment l’envie d'apprendre via le travail, ma famille et mes activités. Je suis curieuse et j’aime avancer en construisant ma vie.
Comment as-tu connu Baskets aux Pieds ?
J’ai connu Baskets aux Pieds grâce à Julie. Nous sommes amies depuis très longtemps et nous avons le même parcours. J’ai connu Antoine sur Trek et les réseaux sociaux. Julie l’a contacté et nous nous sommes rencontrés. J’ai beaucoup aimé le concept de l’association. On est les premières intervenantes en Suisse et nous en sommes très fières. Bon, là, nous avons appuyé sur le bouton « pause » pour quelques temps car comme tu le sais, Julie attend un heureux évènement (nous nous sommes rencontrés avant le 25 novembre). Alors je vais lui laisser le temps de faire son beau bébé, de prendre le temps de cette nouvelle vie à trois et quand elle sera prête, nous retournerons voir les enfants et les soignants pour poursuivre cette aventure Baskets aux Pieds !
Comment t’est venue l’envie d’être intervenante, pourquoi as-tu voulu aller au contact des soignants et des enfants ?
Julie m'a parlé du projet, j’ai adhéré et je l'ai suivie. Je trouve que c’est très intéressant et que c’est un complément de mon travail. Mon quotidien professionnel est d’accompagner les enfants atteints d’autisme. BAP me permet d’agrandir mon expérience, pour m'enrichir professionnellement et humainement. Tu vois, c’est gagnant-gagnant. Nous donnons la possibilité aux enfants de voyager et en retour, ils me nourrissent, ils me construisent.
Qu’est ce qui t’anime à aller rencontrer les enfants, pourquoi tu as choisi d’aller te confronter à ces secteurs ?
Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse quand je vois la joie des enfants lorsqu’ils regardent les films. Je les vois s'épanouir, leurs sourires sont tellement beaux, tellement addictifs. Notre aventure à Fribourg est aussi très intéressante. Là-bas, on ne fait pas qu’intervenir, nous formons les soignants à un nouvel outil inconnu jusqu’alors. Les soignants sont super motivés, cela fait tellement plaisir à voir. Il y a un fort engouement pour le masque et son impact auprès des enfants. Les soignants nous témoignent leur plaisir de voir le soulagement des enfants après les voyages et cela nous remplit de bonheur. Tu imagines, j’apporte de la joie dans un lieu où il n’y en a pas, c’est trop bien !
Quel est ton plus gros souvenir, ton plus gros moment fort ?
Mon plus gros souvenir ?
Sans aucun doute, c’était avec une petite fille à l’hôpital de Sion. Elle n’avait pas beaucoup de visites, pas beaucoup de famille. On lui a proposé de voyager avec le masque. Elle a accepté mais sans les écouteurs car elle voulait échanger avec nous. Elle a profité et s’est détendue, c’était magique. Mais je crois que tu connais déjà cette histoire, Julie en a parlé dans son portrait. La prochaine fois, c’est moi qui commence, comme cela j’aurai beaucoup plus à te raconter (rires).
Promis, la prochaine fois, tu passes devant (rires).
Il est temps désormais de nous quitter. Et tu sais que j’aime que ce soit mon invitée qui termine notre échange, qui le boucle avec ses propres mots. Avant de te laisser mon clavier, je tiens à te remercier et à te féliciter pour tout ce que tu fais pour les enfants de ta Suisse, pour les soignants également du côté de Fribourg, pour tout ce bonheur que tu donnes grâce à tes rencontres BAPesques. A très bientôt Alison, un grand merci pour cet échange. C’est désormais à toi.
Merci à toi. Pour clore notre échange, je dirais « Apporter un moment de rêve aux enfants, une bouffée d'oxygène, une échappatoire dans ces interminables journées à l'hôpital, j'en suis trop fière ! »